Samedi 12 octobre, Zoé 21 ans, est à Metz pour profiter du festival de la bière. À 13 h, indécise sur la suite de sa journée, elle décide de s’installer sur un banc devant la gare et de lire un livre acheté la veille, Dernière sommation (Grasset), le premier roman du journaliste David Dufresne, qui s’illustre depuis plusieurs mois en interpellant le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, sur l’usage de la violence par les forces de l’ordre lors des manifestations des gilets jaunes, en compilant, notamment, les blessures infligées et les actes litigieux avec le hashtag “Allo @place_beauveau” sur Twitter.
Cette histoire est racontée sur Webullition.
Cette histoire est racontée sur Webullition.
Profitons de l’occasion pour rappeler l’utilité publique d’un autre livre sur le sujet des violences policières et de la gestion de ce qu’on appelait au siècle dernier le “maintien de l’ordre” (un glissement sémantique ayant remplacé le mot “ordre” par celui de “répression”).

On rappellera – ce qui n’est pas assez fait – la lourde responsabilité, dans ces actualités inquiétantes, de celui qui, en tant que président de la République, fut le premier à couvrir et systématiser les nasses policières, les manifestations circulaires autour de bassin urbain, les provocations policières et les opérations de propagande médiatiques qui sont leur corollaire et, in fine, l’interdiction de manifester comme seule solution prônée par un pouvoir aux abois pour répondre à la révolte des Gilets jaunes : un certain François Hollande !
Dernière sommation, de David Dufresne (Grasset, 2019)
La Larme à l’œil, violences d’État et militarisation de la police, de Pierre Douillard-Lefévre (Le Bord de l’eau, 2016).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire