Pendant plus de six mois, le militant antifasciste Antonin Bernanos a subi un véritable acharnement judiciaire de la part de l'institution judiciaire et de l’administration pénitentiaire. Malgré l'absence totale d’éléments à charge contre lui, il a été maintenu en détention par les appels systématiques du parquet de Paris pour contrer les ordonnances de mise en liberté prononcées à plusieurs reprises par la justice.
Le 24 octobre, le juge des libertés et de la détention, Charles Prats, a ordonné la libération provisoire d'Antonin, dans un contexte où l'instruction était bien incapable d'apporter le moindre élément nouveau, du fait de l'incompétence prononcée de la juge d'instruction et du vide flagrant de ce dossier. Charles Prats, magistrat dont les positions réactionnaires et la haine des antifascistes ont été révélées dans la presse [papier sur le présent site ici], a conditionné, entre autres, la libération d'Antonin :
- - au cautionnement du montant délirant de 10.000 € (ramené à 3.000 € par la chambre de l’instruction)
- - à une assignation à résidence loin de la région parisienne où Antonin et ses proches résident et où il suit ses études
- - à une interdiction de manifestation alors même que l'affaire pour laquelle il est mis en cause ne s'inscrit aucunement dans le cadre d'une manifestation
- - à une obligation de « soins psychiatriques » qui est une vieille manière d'individualiser la lutte sociale et de lui assigner un caractère pathologique
Pour apporter votre contribution financière aux nombreuses dépenses qui ont déjà été faites (frais d'avocats, frais liés à la détention, frais logistiques) et qui restent à faire jusqu’au procès, le pot commun se trouve ici.
À voir sur le site Cerveaux non disponibles un entretien avec Antonin Bernanos.
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