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Dimanche 17 juin 2007, vers 4h30 du matin, la police est appelée pour tapage nocturne au 8 rue de la Bidassoa. Les 8 policiers qui se rendent sur les lieux trouvent dans la rue un jeune homme seul et non armé, tentant de se cacher. Après l’avoir plaqué au sol face contre terre, l’avoir menotté aux poignets, un bras passé par-dessus l’épaule et l'autre replié dans le dos, et lui avoir attaché les chevilles avec une sangle de contention en cuir, les policiers le portent dans le fourgon de police. C’est là, sur le plancher du fourgon, que tandis qu’un policier presse sa tête, quatre autres compriment son thorax agenouillés respectivement sur son épaule droite, son épaule gauche, son dos et ses jambes maintenues repliées en arrière. L'enquête de l'IGS a conclu que Lamine était mort « de mort naturelle ». La famille de Lamine a porté plainte, avec constitution de partie civile, le 22 juin 2007.