dimanche 20 octobre 2019

Castaner Macronus Enucleator 2019, fiction

En 2007 paraissait aux éditions Privé La France d’après, un recueil collectif, dans lequel 17 écrivains devaient imaginer une uchronie se déroulant dans une France dont Sarkozy serait le président de la République. Ce qui fut fait.

Dans l’une des nouvelles, T’as de la chance qu’il soit pas président !, J.-J. Reboux, tenancier du présent site depuis maintenant onze ans, s’inspirant d’une histoire vécue (à l’origine indirecte de la création du CODEDO) racontait la rencontre d’un cycliste avec un groupe de flics quelque peu nazillons.
Cette pure (et terrible) fiction étant devenue monnaie courante sous le règne de Hollande, et encore plus celui de Macron, avec la terrifiante répression d‘État du mouvement des Gilets places et son cortège d‘énucléés, de gazés, de démembrés, d'estropiés, etc., l’auteur vient d’en livrer une nouvelle version… si l’on peut dire, puisque seul le titre a été modifié. T’as de la chance qu’il soit pas président ! est devenu Tu n’as rien vu sous Sarkozy. Ce qui peut se traduire dans la langue de Cicéron par Castaner, Macronus Enucleator.

Procès de Gaspard Glanz : quand les avocats des prévenus ne soulèvent pas l’argument imparable de la non-publicité du délit d’outrage

Gaspard Glanz, journaliste à Taranis News, bête noire des policiers, était jugé pour outrage pour avoir adressé un doigt d'honneur à un policier lors d'une manifestation des Gilets jaunes le samedi 20 avril 2019, lors de l’acte 23 des Gilets jaunes.

Compte-rendu sur Libération, qui oublie de préciser – ce que semble également ignorer l'avocate du journaliste, Me noha Pascual – que le délit d’outrage est obligatoirement caractérisé par des paroles ou des gestes non publics. Ce qui n’est évidemment pas le cas dans cette affaire… De plus en plus de personnes, notamment des Gilets jaunes, sont condamnées pour outrage sans que leur avocat ne soulève cet argument imparable, qui avait notamment été mis avant par Eric Dupont-Moretti, avocat de Henri Guaino, dans le procès qui opposait ce dernier au juge Jean-Michel Gentil, en octobre 2014.
VERDICT. Gaspard Glantz a été condamné à 300 euros d’amende. Il devra aussi verser 100 euros de dédommagement à deux policiers.