Le 7 avril 2015, Brigitte Lamy, la procureure de la République de Nantes, classait sans suite les six plaintes pour blessures déposées suite à la manifestation anti-aéroport Notre-Dame-des-Landes du 22 février 2014, estimant : « Nous ne disposons pas d'éléments permettant de caractériser une infraction. » Deux semaines plus tard, Brigitte Lamy a déposé une plainte contre le site Nantes Révoltée, s’estimant diffamée par l’affiche ci-jointe.
Papier de Nicolas de la Casinière sur le site Reporterre.
"Analyse de cas" sur la procureure qui estime que la police a le droit de crever les yeux des manifestants, sur le blog de J.-J. Reboux, co-fondateur du CODEDO.
Officiellement destiné à protéger les représentants de l’autorité publique, le délit d’outrage est utilisé pour COUVRIR LES VIOLENCES POLICIÈRES et RÉPRIMER les citoyens qui protestent contre la politique gouvernementale, avec une utilisation renforcée sous la présidence Macron, contre le mouvement des Gilets jaunes, notamment. C’est donc un délit d’exception, purement politique, dont nous demandons la dépénalisation.
jeudi 30 avril 2015
dimanche 19 avril 2015
Insulte à l’autorité de l’État. 5 mai 2015. Procès du Jura Libertaire, poursuivi par Brice Hortefeux
Dessin publié sur le Jura Libertaire en 2010 |
Article paru dans Libération en juillet 2010.
Communiqué du Jura Libertaire
Le Jura Libertaire est poursuivi par le procureur de la République suite à une plainte pour injure et diffamation publiques envers la Police nationale, déposée en juillet 2010 par le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux afin de couvrir l’assassinat de Karim Boudouda, commis par la BAC à la Villeneuve (Grenoble). Maintenant que 1000 Jura Libertaire et Indymedia Grenoble fleurissent effectivement partout sur la Toile, sur les ondes, sur papier comme dans toutes les têtes, c’est après neuf ans de publications quasi quotidiennes que le Jura Libertaire mettra fin à ses activités en ligne, une fois rendu le jugement à venir.
P.-S. : La police travaille. Les trois ordinateurs innocents, saisis par la brigade de recherches de la gendarmerie de Limoges dans le cadre de l’enquête sur un obscur incendie antinucléaire, ont été restitués après six mois d’investigation.
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