Le 7 avril 2015, Brigitte Lamy, la procureure de la République de Nantes, classait sans suite les six plaintes pour blessures déposées suite à la manifestation anti-aéroport Notre-Dame-des-Landes du 22 février 2014, estimant : « Nous ne disposons pas d'éléments permettant de caractériser une infraction. » Deux semaines plus tard, Brigitte Lamy a déposé une plainte contre le site Nantes Révoltée, s’estimant diffamée par l’affiche ci-jointe.
Papier de Nicolas de la Casinière sur le site Reporterre.
"Analyse de cas" sur la procureure qui estime que la police a le droit de crever les yeux des manifestants, sur le blog de J.-J. Reboux, co-fondateur du CODEDO.
Officiellement destiné à protéger les représentants de l’autorité publique, le délit d’outrage est utilisé pour COUVRIR LES VIOLENCES POLICIÈRES et RÉPRIMER les citoyens qui protestent contre la politique gouvernementale, avec une utilisation renforcée sous la présidence Macron, contre le mouvement des Gilets jaunes, notamment. C’est donc un délit d’exception, purement politique, dont nous demandons la dépénalisation.
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