dimanche 29 novembre 2015

État d'urgence, un homme poursuivi pour outrage pour s'être opposé à des violences policières dans le 18e arrondissement de Paris

Mercredi 25 novembre, Arthur rentre chez lui. Rue Affre, dans le XVIIIe arrondissement, il est témoin d'une violence policière hors du commun. Quatre hommes en civil se ruent sur un type, le mettent au sol et commencent à le rouer de coups. Arthur pense alors à s'interposer. De l'autre côté de la rue, un homme a la même idée. Il élève la voix en direction des quatre qui tabassent, qui répondent : "Tu en veux aussi, c'est ça? Viens !"
La suite de cette histoire édifiante, qui a conduit à l'interpellation d'un jeune couple, est à lire sur le site Rue 89. La femme a écopé d'un rappel à l'ordre. L'homme, retenu en garde à vue pendant 40 heures au commissariat de La Goutte d’Or, va être poursuivi pour outrage et violences. (Les flics prétendent l'avoir entendu crier "Daech".)

samedi 28 novembre 2015

Lucile, condamnée à trois mois de prison ferme pour outrage

Le 25 novembre avait lieu à Bobigny le procès de Lucile, poursuivie pour outrage, pour avoir dit (entre autres) à des policiers, lors d'un contrôle : « Vous êtes des putes, vous avez des uniformes de putes, bande de chiens » et avoir refusé de se soumettre à un relevé d’empreintes digitales. Elle raconte son histoire sur le site Paris.Lutte.Info.
En détention provisoire à Fleury-Mérogis depuis 6 semaines, celle-ci a été condamnée [lire ici] à trois mois de prison ferme !

mercredi 25 novembre 2015

Bravons l'état d'urgence, manifestons le 29 novembre

Libération publie ce matin un appel à braver l’état d’urgence et à manifester pour le climat le dimanche 29 novembre, malgré l'interdiction du gouvernement.
On peut signer la pétition ICI.

dimanche 1 novembre 2015

Un collectif de femmes organise une marche de la dignité contre les violences policières

Le 31 octobre 2015, une semaine après la manifestation de Pont-de-Buis, devant l'usine fabriquant les grenades de la police qui crèvent (notamment) les yeux des manifestants [lire sur Reporterre], un collectif de femmes organisait à Paris une marche de la dignité afin de remettre la question des violences policières au cœur du débat politique.

Amal Bentousi, Urgence, notre police assassine
Ce collectif a été créé à l'initiative d’Amal Bentounsi, fondatrice du collectif Urgence, notre police assassine, dont le frère, Amine Bentounsi, a été tué d'une balle dans le dos par un policier le 22 avril 2012 à Noisy-le-Sec. Le procès du meurtrier, Damien Saboundjan, se tiendra du 11 au 15 janvier 2016 devant la cour d’Assises du tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis). La famille de la victime sera défendue par Eric Dupont-Moretti. Nous avions rencontré Amal le 5 mars 2015 [lire ici], lors du procès du Jura Libertaire.