Le commissariat de la rue Truffaut avait fait parler de lui en octobre 2004 à la suite du décès suspect d’Abdelhafid Rouag, retrouvé mort dans la rue, peu de temps après être passé par ce même commissariat. Un an plus tard, après saisine de la CNDS, deux policiers de ce commissariat, suspectés d’avoir imité la signature de M. Rouag, avaient été mis en examen pour faux en écriture (lire ici), sans que l’IGS ne demande leur suspension. L'affaire est résumée sur le site du collectif de soutien à la famille d’Abdelhafid.
En juillet 2006, dans une affaire beaucoup moins dramatique (Reboux/T’as de la chance qu’il soit pas président!), c'est un policier de ce même commissariat qui fut en quelque sorte à l’origine, deux ans plus tard, de la création du CODEDO, par quelques outrageurs enragés.
On ne sera donc pas étonné que le commissariat de la rue Truffaut, à l'instar de celui de la rue des Orteaux (Paris 20e), fasse à nouveau parler de lui en 2009 avec l’affaire Sophia A., victime de violences policières et poursuivie pour outrage, selon la désormais célèbre équation policière «Je te violente, je te poursuis, tu fermes ta gueule.»
Procès de Sophia A. reporté au 16 novembre à 9h. Elle est défendue par Me Pascal Garbarini. Lire son témoignage ICI.
1 commentaire:
A croire que Francis Cabrel a écrit cette chanson afin de s'accorder parfaitement avec ces situations :"et ça continue, encore et encore, c'est que le début d'accord, d'accord"...
Courage Sophia, on est avec toi.
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