Officiellement destiné à protéger les représentants de l’autorité publique, le délit d’outrage est utilisé pour COUVRIR LES VIOLENCES POLICIÈRES et RÉPRIMER les citoyens qui protestent contre la politique gouvernementale, avec une utilisation renforcée sous la présidence Macron, contre le mouvement des Gilets jaunes, notamment. C’est donc un délit d’exception, purement politique, dont nous demandons la dépénalisation.
lundi 25 mai 2009
Guillaume Cingal, enseignant à la fac de Tours poursuivi pour outrage
Le 31 mars 2009, une altercation oppose des policiers et un sans-abri lors d'une manifestation d'enseignants-chercheurs. Guillaume Cingal, enseignant à la fac de Tours, est frappé au ventre par un policier parce qu'il prend des photos de l'incident. Hospitalisé à la suite d'un malaise, un fourgon de police l'attend à sa sortie d'hôpital. A l'issue de sa garde à vue, on lui signifie qu'il est poursuivi pour outrage, rébellion, violences à agent… Date de comparution non fixée. Tous les détails sur cette affaire, ainsi que la pétition de soutien à Guillaume en ligne ICI.
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2 commentaires:
Il ne s'est pas interposé: il a voulu prendre des photos, il était donc à distance des forces de police avant que celles-ci n'interviennent sur lui. La personne qui a voulu calmer le jeu, l'une de ses collègues, a pris du lacrymogène dans les yeux.
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