Chaque procès pour outrage est en soi un scandale. L’utilisation de ce délit inique pour réprimer le mouvement des Gilets jaunes et cautionner la répression brutale par une police qui n’a plus de limites dans la violence, la connerie et la barbarie, multiplie le scandale au centuple.
Les sommets de l’ignominie sont atteints avec celui qui vient de se tenir à Toulouse contre Odile Maurin, militante handicapée dont une justice qui ne juge plus au nom du peuple mais contre le peuple vient de faire de son fauteuil roulant une arme par destination. Condamnée à deux mois de prison avec sursis, elle est aussi, comme le rappelle La Dépêche, interdite de manifestation en Haute-Garonne pendant un an.
Son crime ? Avoir bloqué la lance à eau d’un CRS en s’interposant avec son fauteuil roulant, lors d’une manifestation des Gilets jaunes le 30 mars à Toulouse. Son avocat, Me Pascal Nakache, a annoncé son intention de faire appel du jugement.
Odile Maurin était également accusée d'outrage aux forces de l'ordre suite à cette altercation, et d'avoir incité à porter atteinte à l'intégrité physique d'une commissaire en affichant sa photo sur ses réseaux sociaux, la désignant comme "la gazeuse en chef". Pour ces faits, elle a été jugée non coupable.
Odile Maurin était également accusée d'outrage aux forces de l'ordre suite à cette altercation, et d'avoir incité à porter atteinte à l'intégrité physique d'une commissaire en affichant sa photo sur ses réseaux sociaux, la désignant comme "la gazeuse en chef". Pour ces faits, elle a été jugée non coupable.
L’affaire est aussi relatée en détail sur France 3 Occitanie.
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