Voici que le vétilleux préfet, soutenu par le Bloc identitaire (groupuscule d’extrême droite), s’en prend [article Sud Ouest] à une fresque en faveur des sans-papiers reconduits à la frontière, peinte sur le mur des anciennes pissotières publiques de Billère (64). Le préfet, dénonçant le manque de neutralité du maire PS Jean-Yves Lalanne, a demandé au tribunal administratif de Pau de cacher à la vue du public le "mur des expulsés". Le juge des référés lui a donné tort. Mauvais joueur, le préfet Rey [qui vient de faire une entrée remarquée sur le site du webmestre du Codedo] a de nouveau saisi le tribunal.
Officiellement destiné à protéger les représentants de l’autorité publique, le délit d’outrage est utilisé pour COUVRIR LES VIOLENCES POLICIÈRES et RÉPRIMER les citoyens qui protestent contre la politique gouvernementale, avec une utilisation renforcée sous la présidence Macron, contre le mouvement des Gilets jaunes, notamment. C’est donc un délit d’exception, purement politique, dont nous demandons la dépénalisation.
vendredi 23 octobre 2009
Philippe Rey, préfet des Pyrénées-Atlantiques, n’aime pas qu’on lui parle de Vichy, et… qu’on affiche le sort fait aux sans-papiers
On connaissait la propension du préfet des Pyrénées-Atlantiques à porter plainte pour outrage contre les citoyens qui comparent la politique du gouvernement et du ministre Besson vis-à-vis des sans-papiers avec celle qui avait cours aux temps du régime de Vichy.
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