lundi 1 novembre 2010

Rachida Dati ne répond pas aux citoyens qui la saisissent sur le délit d'outrage mais poursuit un quidam qui lui propose une inflation par courriel

En juin 2008, Romain Dunand et Jean-Jacques Reboux envoyaient à la garde des Sceaux de l'époque, une certaine Dati Rachida, une lettre demandant, avec force argumentation, la dépénalisation du délit d'outrage [voir ci-dessous]. En juillet 2008, à l'occasion du procès de Maria Vuillet, nous fondions avec Hervé Eon, Serge Szmuszkowicz et quelques autres le CODEDO. Le 15 février 2010, une pétition (réunissant plus de 20.000 signatures) demandant la dépénalisation de ce délit aberrant était remise à la Chancellerie (de même qu'à l'Elysée et au ministère de l'Intérieur). Ni Rachida Dati, ni sa successeuse Michèle Alliot-Marie n’eurent la courtoisie de nous répondre…
Huit mois plus tard, alors que la très lapsuseuse (à moins qu'il ne faille dire "lapsusienne"?) ex-garde des Sceaux coule des jours tranquilles au Parlement européen, la voilà qui poursuit pour outrage un quidam qui lui propose par courriel une inflation. Cette personne, qui a passé 48 heures à garde à vue après perquisition de son appartement et saisie de son ordinateur, sera jugée le 3 décembre 2010 pour outrage à personne chargée d'une fonction publique. Rappelons qu'au départ il y a ça…

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