Pendant que les juges antiterroristes inventent le délit de lecture en cherchant désespérément des éléments à charge contre Julien Coupat dans un livre (L’insurrection qui vient, La Fabrique) en interrogeant son éditeur (Eric Hazan), la justice française ressuscite le délit d’outrage aux bonnes mœurs.
Le 14 mai à 14h, l’artiste plasticien Philippe Pissier est convoqué devant le TGI de Cahors. Il risque 3 ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende pour avoir… envoyé une carte postale prétendument pornographique (en fait, une carte postale avec des seins nus!).
Des écrivains ont initié une pétition de soutien à Julien Coupat (Je déballe ma bibliothèque), pour la signer, cliquer ICI.
3 commentaires:
le lien sur you tube est censuré !!
No comment!
On dit que les tribunaux sont engorgés. C'est faux ! Puisque la Justice trouve le temps de convoquer un délinquant aussi dangereux.
Il faudrait que le CODEDO donne systématiquement les décisions des tribunaux. Merci.
Enregistrer un commentaire