Le 12 décembre 2019 se tenait à Montpellier le procès de Camille Halut, observatrice de la Ligue des droits de l’Homme, poursuivie pour rébellion et dissimulation de visage lors d’une manifestation à Montpellier [lire ici].
Le verdict est tombé ce jeudi 16 janvier 2020 : pour la deuxième fois, comme le rappelle Le Poing, Camille est relaxée de tous les chefs d’inculpation.
Arrêtée pour « dissimulation de visage » alors qu’elle portait son matériel de protection autour du cou, le parquet avait lui-même fait tomber ce chef d’inculpation dès le procès. Mais alors, son refus de se plier aux prélèvements biométriques coulait de source, puisque la garde à vue reposait sur une fausse accusation. Quant à la rébellion et aux violences qui lui étaient reprochées, la justice n’a pu que reconnaître que les déclarations des policiers et notamment de Patrice Buil, commissaire divisionnaire de Montpellier qui chapeaute souvent le maintien de l’ordre en manifestations, étaient remplies de contradictions (pour ne pas dire des mensonges).
Arrêtée pour « dissimulation de visage » alors qu’elle portait son matériel de protection autour du cou, le parquet avait lui-même fait tomber ce chef d’inculpation dès le procès. Mais alors, son refus de se plier aux prélèvements biométriques coulait de source, puisque la garde à vue reposait sur une fausse accusation. Quant à la rébellion et aux violences qui lui étaient reprochées, la justice n’a pu que reconnaître que les déclarations des policiers et notamment de Patrice Buil, commissaire divisionnaire de Montpellier qui chapeaute souvent le maintien de l’ordre en manifestations, étaient remplies de contradictions (pour ne pas dire des mensonges).
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