samedi 31 octobre 2015

Une manifestation calme pour dénoncer l’usine qui fabrique les grenades et les balles de la répression policière

À Pont-de-Buis (Finistère),  une usine méconnue fabrique grenades et balles, utilisées pour la répression policière, et qui souvent, tuent et blessent. Contre cette usine de mort, manifestations et débats ont eu lieu les 25 et 26 octobre, un an après la mort de Rémi Fraisse.
Compte-rendu de Nicolas de la Casinière sur le site Reporterre.

jeudi 22 octobre 2015

Et si le délit d'outrage était chassé du Code pénal grâce… à Henri Guaino ?

Cette alternative, qui paraissait insensée, incongrue, inepte jusqu’à hier, est tout à fait envisageable depuis que la Cour d'appel de Paris a condamné [lire ci-dessous] Henri Guaino (relaxé en première instance) à 2.000 euros d'amende. Il suffirait pour cela :
– qu'il soit de nouveau condamné en cassation
– qu'il se tourne vers la Cour européenne des droits de l'Homme
– que celle-ci, comme elle l'avait fait pour le délit d’offense au chef de l’État, grâce au camarade Hervé Éon et à l'affaire "Casse-toi pov’con!", condamne la France
– et que les parlementaires français soient contraints, comme ils l'ont fait pour le délit d'offense au chef de l’État, de supprimer l'absurde délit d’outrage
On en reparle fin 2016, début 2017 ?

Henri Guaino condamné en appel à 2.000 euros d'amende pour outrage contre le juge Gentil

Henri Guaino, relaxé en première instance dans le procès qui l'opposait au juge Jean-Michel Gentil, a été condamné en appel (le Parquet avait fait appel) à une amende de 2.000 euros. Son avocat, Eric Dupont-Moretti, a annoncé que son client allait se pourvoir en cassation. Procès qu’il gagnera forcément, dans la mesure où le propos reprochés à l'accusé ont été tenus publiquement, alors que l'outrage ne concerne que les actes, paroles ou dessins non publicsS'il est de nouveau condamné en cassation, cela se terminera devant la Cour européenne des droits de l'homme.
Il ferait beau voir que le délit d'outrage soit, comme celui d'offense au chef de l'Etat, chassé du Code pénal grâce à l'Europe. Et grâce à Henri Guaino, l’ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, grand ressusciteur du délit d’outrage pour raisons politiques.
Précisons que ce scénario est tout à fait de l'ordre du possible ! 

Le procès du 22 octobre 2014 vu par J.-J. Reboux dans L’Humanité.

Un Toulousain poursuivi pour avoir donné des conseils aux manifestants anti-Sivens

Pour avoir donné des conseils aux manifestants anti-barrage de Sivens sur le site IAATA (Information Anti-Autoritaire Toulouse et alentours), un Toulousain est poursuivi pour « provocation publique à la commission d’un délit ou d’un crime ». L'info est à lire sur ActuCôtéToulouse
Le procès aura lieu en juin 2016.

mercredi 21 octobre 2015

23 octobre, manifestation contre les armes de la police à Pont-de-Buis (Finistère)

Lanceur de balles de défense (crève les yeux des manifestants)
Vendredi 23 octobre 2015, un an après la mort de Rémi Fraisse, à Pont-de-Buis (Finistère), une manifestation "contre les armes de la police" se tiendra devant l'usine d'armement Nobel Sport, qui fabrique les LDB 40 et autres Flash-ball Superpro.
À cette occasion, l'assemblée des blessé(e)s, des familles, des collectifs contre les violences policières tiendra une conférence de presse devant les grilles de l'usine. TOUTES LES INFOS ICI.

"Reporterre" publie une autre version de la mort de Rémi Fraisse

Rémi Fraisse a été tué dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014 sur la ZAD de Sivens par une grenade lancée par un gendarme mobile. La première phase de l’enquête, menée par les gendarmes eux-mêmes, semble dédouaner le militaire.  Reporterre a recueilli des informations et des témoignages qui contredisent le rapport des forces de l’ordre. LIRE ICI

mardi 13 octobre 2015

Violences policières à Nantes. Solidarité avec J-J Reboux, poursuivi pour injures publiques par Brigitte Lamy, procureure de la République de Nantes

À la suite de la plainte pour injures publiques de la procureure de la République de Nantes contre J.-J. Reboux, voici le compte-rendu d'audition du suspect. Vous pouvez manifester votre solidarité en reprenant à votre compte l'intégralité des propos de l'article incriminé, qui se sont nullement injurieux mais peuvent néanmoins être sujets à de poursuites judiciaires.