lundi 27 octobre 2014

Christine, bergère, 44 ans, en prison depuis 2 ans pour rébellion et outrage à maton

Christine, 44 ans, profession : bergère. En prison depuis deux ans pour rébellion et outrage à maton. Tout commence par un refus de visite à son compagnon incarcéré, émanant de l'administration pénitentiaire. Christine n'accepte pas, se rebelle. Christine, un engrenage carcéral, histoire édifiante, à lire sur le site de Politis.
Des moutons au maton : pour écouter Christine dans une émission de radio sur le site Rebellyon-Info. D'autres nouvelles ici.

mercredi 22 octobre 2014

Henri Guaino, en marge de son procès : "Il faut supprimer le délit d'outrage!"

Jean-Jacques Reboux, co-fondateur du CODEDO, a suivi le procès-spectacle de Henri Guaino, poursuivi par le juge Jean-Michel Gentil, qui s'est tenu le 22 octobre 2014. Henri Guaino est reparti avec notre Lettre au garde des Sceaux pour une dépénalisation du délit d'outrage sous le bras, en affirmant : "Il faut supprimer le délit d'outrage!" (C'est ce que disent, d'une façon générale, toutes les personnes poursuivies pour ce délit inique et absurde, mais tout de même, émanant de l'ex-conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, la chose est piquante…)
Compte-rendu complet d'audience sur le site de L'HUMANITÉ

mardi 21 octobre 2014

22 octobre 2014, 13h30, 17e chambre du TGI de Paris : procès de Henri Guaino, poursuivi pour outrage

Le procès de Henri Guaino, poursuivi pour outrage à magistrat, aura lieu le mercredi 22 octobre à 13h30 devant la 17e chambre du Tribunal de grande instance de Paris. Le délit d'outrage n'ayant pas été chassé du Code pénal, comme nous l'avons un temps espéré, le CODEDO invite toutes les personnes désireuses de défendre l'égalité des citoyens devant la justice à se rendre au procès.

Le député UMP Henri Guaino est poursuivi pour "outrage à magistrat" et "discrédit jeté sur une décision de justice" par le juge Jean-Michel Gentil, pour avoir déclaré dans le cadre de l’affaire Bet-tencourt que le juge "déshonorait la justice". Après avoir déclaré dans un premier temps qu'il assurerait lui-même sa défense, le très agité Henri Guaino sera défendu par la star du barreau Eric Dupond-Moretti.
Rappelons que le député Guaino avait déposé devant ses pairs de l’Assemblée nationale une proposition de résolution demandant la suspension des poursuitesqui a été rejetée. Interrogé par J.-J. Bourdin sur BFMTV à propos de la garde à vue suivie de la mise en examen de Nicolas Sarkozy, le même Guaino déclarait qu'il fallait supprimer le syndicalisme dans la magistrature, mais aussi l’École supérieure de magistrature. Dans un courriel révélé par le Lab Europe1, Henri Guaino, se plaçant une fois de plus au-dessus des lois, demande à ses petits camarades députés de l'UMP de venir le soutenir pour (sic) "défendre la liberté d'expression des parlementaires qui ne saurait être remise en cause par un corporatisme judiciaire plaçant les magistrats au-dessus de toute critique".

mardi 14 octobre 2014

Notre-Dame-des-Landes : 15 jours de prison avec sursis pour outrage pour avoir résisté à la violence policière

On connt les conséquences tragiques de la répression féroce des manifestations pacifiques contre l'aéroport Notre-Dame-des-Landes, notamment à Nantes, où quatre jeunes ont été mutilés par la raison d'État (lire ICI). Voici un autre éclairage sur la répression (et sur l'utilisation aberrante du délit d'outrage) , qui prêterait à rire si cela se passait dans une fiction, et non pas dans la France post-sarkozyste de 2012.
Le 5 mars 2013, Elise et Erwan (Camille à poil et Camille à barbe) ont été condamnés en première instance par le tribunal de Saint-Nazaire à 15 jours de prison avec sursis pour outrage (voir vidéo ci-dessous). Le motif ?  Le 23 novembre 2012, alors que les gendarmes mobiles venaient saccager la ZÀD de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ils ont choisi de ne pas répondre à la violence par la violence mais par la nudité, symbole de la vulnérabilité de la forêt, de la zone humide, de ses habitants, et de ceux qui veulent les protéger, en s'attachant à des arbres. Ils ont interjeté appel. Le procès en appel aura lieu devant la Cour d’appel de Rennes le 7 janvier 2015 à 9 h.
Tous les détails sur cette affaire sur le site Kamyapoil (Camille à poils).