Le 11 juin 2009, à Argenteuil, Ali Ziri, retraité algérien de 69 ans (voir vidéo et article de L'Humanité, mourait suite à une interpellation par la police. Les 3 policiers impliqués dans sa mort sont toujours en fonction au commissariat d'Argenteuil. Son ami Arezki Kerfali s'en est sorti avec une fracture au poignet et des hématomes sur tout le corps. Poursuivi pour outrage (on l'accuse d'avoir dit, comme son ami avant de mourir: "Je vais porter plainte"), il comparaissait le 17 septembre à 9h devant le TGI de Pontoise. De nombreuses personnes étaient venues le soutenir. A noter un important dispositif policier, six fourgons de police, avec fouille minutieuse et systématique de toutes les personnes désireuses d'entrer dans la salle d'audience.
Procès reporté au 24 juin 2010.
Me Sami Skander, avocat de M. Kerfali et de la famille de M. Ziri, a réclamé la jonction des deux dossiers concernant ces deux affaires et demandé le report du procès, "pour que les fonctionnaires de police puissent comparaître de la même façon que M. Kerfali comparaît, car ils ne sont pas inquiétés à ce jour".
1 commentaire:
Courage!
C'est ensemble que nous gagnerons contre ceux qui voudraient nous priver de nos droits les plus élémentaires !
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