Officiellement destiné à protéger les représentants de l’autorité publique, le délit d’outrage est utilisé pour COUVRIR LES VIOLENCES POLICIÈRES et RÉPRIMER les citoyens qui protestent contre la politique gouvernementale, avec une utilisation renforcée sous la présidence Macron, contre le mouvement des Gilets jaunes, notamment. C’est donc un délit d’exception, purement politique, dont nous demandons la dépénalisation.
vendredi 16 janvier 2009
Sami Benméziane, instituteur, poursuivi pour rébellion
Le 23 février aura lieu à Nantes le procès de Sami Benméziane, instituteur à Basse-Indre, poursuivi pour rébellion. Interpellé en juin 2008 lors d'une manifestation, Sami est accusé d'avoir blessé le doigt d'un policier au cours de l'évacuation de l’Inspection académique. Le comité de soutien à Sami Benméziane a lancé une pétition ayant déjà recueilli 25.000 signatures et demande la relaxe, évoquant à juste titre une criminalisation du mouvement social. Même si Sami n'est pas poursuivi pour outrage, mais pour rébellion, rappelons que ces deux délits sont très souvent liés dans les poursuites.
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