Officiellement destiné à protéger les représentants de l’autorité publique, le délit d’outrage est utilisé pour COUVRIR LES VIOLENCES POLICIÈRES et RÉPRIMER les citoyens qui protestent contre la politique gouvernementale, avec une utilisation renforcée sous la présidence Macron, contre le mouvement des Gilets jaunes, notamment. C’est donc un délit d’exception, purement politique, dont nous demandons la dépénalisation.
samedi 20 juin 2009
Jean-Claude Lenoir, militant poursuivi pour outrage à CRS
Boulogne-sur-Mer, 23 juin, 8h30, procès de Jean-Claude Lenoir, l’un des 13 signataires de l’Appel pour la fin du délit d’outrage, et vice-président de l’association Salam, qui vient en aide aux réfugiés à Calais. Arrêté lors d'une chasse aux migrants afghans effectuée par hélicoptère les 6/7 novembre 2008, sur ordre du ministre de l’Identité nationale Brice Hortefeux (traque à l'issue de laquelle 54 Afghans avaient été mis en rétention à Calais), et déjà condamné dans une première affaire à un mois de prison avec sursis (pour outrage à CRS), Jean-Claude risque donc un mois de prison ferme.
Une pétition de soutien est en ligne ICI. Interview parue dans Le Monde à propos du film Welcome.
Ce procès est l’occasion de rappeler que le délit d’outrage constitue, avecle délit de solidarité (art. L 622.1 du Code pénal), dont l'actuel ministre de l'Identité nationale Eric Besson a déclaré le 8 avril sur France Inter qu’il s’agissait d’un mythe, une autre façon pour les autorités de lutter contre les personnes qui viennent en aide aux sans-papiers.
1 commentaire:
Tiens bon !
On est avec toi.
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