Crédits photo: Audrey Cerdan, Rue89
Romain Dunand était jugé devant la cour d'Appel de Paris le 22 octobre à 9h. Le Parquet a requis une amende de 1.000€ (contre 800€ en première instance). Délibéré le 26 novembre.
La salle d'audience de la Cour d'appel ne pouvant recevoir qu'une vingtaine de personnes, le nombreux public a dû attendre la fin de l'audience… dans le hall. Des rassemblements de soutien, à l'initiative de la CNT, ont eu lieu à Besançon, Grenoble, Montpellier, Tours, Rennes, Toulouse, Valence et Paris.
La défense s'est organisée de façon collective, au sein de la Confédération nationale du travail (CNT), du Réseau Education sans frontières (RESF) ainsi que du CODEDO. Les témoignages de solidarité ont été très forts: la pétition de soutien initiée par des personnalités a recueilli plus de 3.000 signatures.
Romain Dunand, Marianne Lagrue (son avocate), Emmanuel Terray (anthropologue et militant du 3e collectif des sans-papiers) et Maurice Rasjfus (historien au vécu marqué par la rafle du Vel d'Hiv) ont montré comme il est ridicule de réduire un message de solidarité à un soi-disant "outrage". D'ailleurs, Florimond Guimard, le manifestant dont Romain demandait la fin de la garde à vue dans le courriel incriminé, a été, en fin de compte, relaxé par la justice. Et la cause des "sans-papiers" reste, comme par le passé, un combat acharné au quotidien.
A lire : article de L’Humanité du 9 octobre 2008: Haro sur les empêcheurs d'expulser en rond.
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