Céline Roy, ex-“leader” des Gilets jaunes (mouvement qu’elle a quitté depuis), mise en garde de vue le 15 janvier, est convoquée le 29 janvier devant le tribunal de Vesoul. Elle avait déjà été condamnée à deux mois de prison avec sursis et 800 € d’amende pour avoir participé à des blocages de train.
Le chef d’accusation ? Outrage à personne dépositaire de l’ordre public (en l’occurence, le préfet de Haute-Saône).
Le délit ? Avoir déclaré dans une vidéo publiée sur sa page Facebook (depuis dépliée), lors d’une opération de démantèlement d’un rond-point : “Que tous mes amis qui sont potes avec le Préfet et qui sont sur mon Facebook lui dise d'aller se faire enculer !”
On rappellera que sont potentiellement constitutifs du délit d’outrage des paroles ou des gestes non publics (ce qui n’est pas le cas des propos reprochés à Céline Roy, diffusés dans une vidéo).
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