Cesare Battisti vient d’être arrêté en Bolivie et aussitôt extradé en Italie (le terme exact serait plutôt “enlevé”, cette exfiltration, arrangement entre deux États fascistes, le Brésil de Bolsonaro et l’Italie de Salvini, avec la complicité du président bolivien Morales, ne respectant ni les règles du droit bolivien, ni celles du droit brésilien). Il vient d’être incarcéré dans une prison de haute sécurité en Sardaigne, normalement réservée aux “musulmans radicalisés”, où il sera à l’isolement complet pendant six mois.
À lire sur le sujet :
* Un article de L’Autre Quotidien paru en 2014, qui remet les pendules à l’heure dans cette affaire où la vie d’un homme qui a toujours clamé son innocence est jetée aux chiens du fascisme, sous l’œil méprisant, parfois délecté, de certains médias et journalistes, tel le sieur Eric Naulleau.
* Cesare Battisti, les coulisses obscures, de Carlos A. Lungarzo (éditions Viviane Hamy).
* Ce que les médias ne disent pas, article de Lundi.matin reprenant un texte écrit en juin 2004 par le collectif d’écrivains italiens Wu Ming, au moment où la polémique sur l’extradition de Battisti par la France battait son plein.
* Cesare Battisti, les enjeux d’une extradition, par José Bové, député européen.
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