Le 5 juillet avait lieu devant le tribunal de Rennes le procès de trois jeunes femmes comparaissant pour répondre des accusations de vol de bien appartenant à autrui, d’entrave aggravée concertée de l’exercice de la liberté d’expression, de réunion ou de manifestation et outrage. La justice leur reproche d’avoir contesté la présence du syndicat de police Alliance (classé à droite et à l’extrême-droite) dans le cortège de la manifestation pour la défense du service public du 22 mai 2018 à Rennes. Un drapeau du syndicat controversé aurait aussi été dérobé. Arrêtées le 30 mai dernier à 6h30 du matin par toute une armada de policiers, fusils-mitrailleurs et armes de poings à la main, elles ont passé 28 heures en garde à vue et sont depuis astreintes à un contrôle judiciaire stricte.
Lundi.matin s’est penché sur cette affaire singulière qui mêle liberté syndicale, corporatisme policier et un usage foisonnant du droit. À LIRE ICI.
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