Depuis sa publication en juin 2008, la Lettre au garde des Sceaux pour une dépénalisation du délit d'outrage a été envoyée à quatre Gardes des Sceaux (Rachida Dati, Michèle Alliot-Marie, Michel Mercier et Christiane Taubira) qui n'ont pas pris la peine de nous répondre, ni même d'accuser réception d'un ouvrage pourtant très documenté (et déjà dépassé puisque le délit d'offense au président de la République, dont nous réclamions également la disparition, a été abrogé en juillet 2013). Philippe Houillon (qui espéra ce poste après l'élection de Sarkozy) et André Vallini (qui fut pressenti à ce poste après l'élection de Hollande) le reçurent également. (Ce dernier le lut et le trouva "intéressant".)
Jean-Jacques Urvoas, l'actuel ministre de la Justice, le recevra d'ici peu.
Jean-Jacques Urvoas, l'actuel ministre de la Justice, le recevra d'ici peu.
Publié chez un éditeur qui a fait faillite (et se trouve être le webmestre du présent site), la Lettre au garde des Sceaux pour une dépénalisation du délit d'outrage était indisponible. On peut de nouveau se la procurer sur le site de la librairie après la lune, de même que le Portrait physique et mental du policier ordinaire, de Maurice Rajsfus, auteur de nombreux livres sur la police française, dont le dernier livre, au titre évocateur de Je n'aime pas la police de mon pays (éditions Libertalia), raconte l'aventure du bulletin Que fait la police ? (1994-2012), dans lequel le fondateur de l'Observatoire des libertés publiques consigna scrupuleusement l'insupportable liste des crimes policiers, que l'on appelle, à tort, les bavures policières.
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