En septembre 2009, dans un reportage de Stéphane Bentura sur Envoyé spécial (France 2), un policier de Lyon multirécidiviste des poursuites pour outrage "passait aux aveux": oui, le flic de base, peut, s’il le souhaite et si les scrupules ne l’étouffent pas, utiliser le racket de l'outrage pour arrondir ses fins de mois. La situtation ne s’est pas arrangée depuis. Elle s’est même dégradée. C’est l’Inspection générale de l’administration (IGA) qui le dit, dans un rapport récent. Certains policiers abusent. Et cela coûte cher, très cher, à l’administration, qui prend systématiquement en charge les frais d'avocat des policiers déposant une plainte pour outrage. Une brèche vers la dépénalisation du délit d’outrage?
Le CODEDO vient d’écrire à la garde des Sceaux, Christiane Taubira, en lui demandant d’inscrire la dépénalisation du délit d’outrage dans le cadre de sa réforme de la Justice.
Le CODEDO vient d’écrire à la garde des Sceaux, Christiane Taubira, en lui demandant d’inscrire la dépénalisation du délit d’outrage dans le cadre de sa réforme de la Justice.
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