Pour avoir demandé à une inspectrice du travail lors d’une visite dans son entreprise "si elle était encartée comme la plupart de ses collègues qui sont à la CGT", François O., chef d'entreprise, a été condamné le 3 avril 2013 par le tribunal correctionnel de Toulouse à 3.000 € d'amende, 800 € de frais irrépétibles à l'inspectrice du travail, 500 € de dommages et intérêts à l’inspectrice du travail ; 500 € de dommages et intérêts à chacun des syndicats constitués en partie civile, soit 1500 € au total.
Monsieur O. avait auparavant écrit à l’inspectrice du travail : "Je n'ignore rien de votre travail et de vos droits, en revanche votre inexpérience liée à votre jeune âge ne justifie pas que vous manquiez à ce point de mesure dans votre comportement, à l'image de votre dernier courrier du 28/04/2011."
Commentaire de Monsieur O.
"En y ajoutant 1500 € de frais d'avocat, la note est proprement exhorbitante au regard des propos qui me sont reprochés, lesquels sont mesurés et en tous cas ni insultants ni menacants : 7.300 € ! (…) J'en ai conclu qu'il est totalement dissuasif d'assumer en France des responsabilités professionnelles incluant contacts avec l'autorité publique, contacts constamment teintés de mépris et d'agressivité de la part des inspecteurs du travail, soulignons-le... mais à la barre bien entendu vous êtes perdant face au verbalisateur-bénéficiaire de la procédure."
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