RAPPEL DES FAITS
29 mai 2008, 18 h, Yves s’attable à un café de Barbès, à Paris. Il a rendez-vous avec un ami plus doué que lui en informatique car son ordinateur portable est en panne. Brusquement, un homme (en civil) fond sur lui. "Tu le vends? C’est un portable volé?" Surprise d’Yves. "Vous êtes qui?" "Police! Tes papiers!" Suggérant à l’homme qui vient de sortir sa carte de police de le vouvoyer, Yves s’étonne: "Vous n’avez trouvé que moi dans le quartier?" Un deuxième homme se rue lui. Yves se retrouve plaqué au sol et reçoit des coups de pied. Il reste au sol pendant plusieurs minutes, un genou sur la nuque, un policier sur les reins. Arrivée d’une voiture de police en renfort. Dans le fourgon, Yves, qui a auparavant décliné sa profession, demande à ce qu’on desserre les menottes. Refus des policiers. L’un d’eux lui répond : "On n’en a rien à foutre que tu sois prof de philo!" C’est pendant le transport dans le fourgon qu’Yves, halluciné par la violence de ce qui lui arrive, se laisse aller à traiter les policiers de "milice de Sarko!" Accueilli au commissariat par un "Ah, le prof de philo qui n’aime pas la police !" il est retenu en garde à vue pendant 24 heures et écope d’une plainte pour outrage et rébellion.
Yves est défendu par Me Nathalie Felzenszwald.
3 commentaires:
De tout coeur avec toi bien que ne pouvant être présent.
Amicalement
Serge
Toute mon amitié et mon soutien à vous ,Yves ;j'ose espérer que j'aurais répondu avec autant de courage .
Vincent Gautier .
Dans mon cas (cf mon commentaire sur le cas rapporté par Véronique, à Lyon) j'étais arrivé particulièrement "enragé" suite à ce que je venais de subir, j'avais qualifié les policiers de "fascistes", leur disant "'c'est Sarkozy qui vous arrange comme ça".
Pour l'anecdote "humoristique", lors de la garde à vue un des policiers avait évoqué l'usage d'un Kärcher, pour nettoyer un des WC décoré d'un étron...
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