Cette victoire met un peu de baume au cœur, dans le contexte actuel nauséeux de débat sur l’identité nationale impulsé par le ministre, récemment hué par les étudiants de Sciences Po.
Officiellement destiné à protéger les représentants de l’autorité publique, le délit d’outrage est utilisé pour COUVRIR LES VIOLENCES POLICIÈRES et RÉPRIMER les citoyens qui protestent contre la politique gouvernementale, avec une utilisation renforcée sous la présidence Macron, contre le mouvement des Gilets jaunes, notamment. C’est donc un délit d’exception, purement politique, dont nous demandons la dépénalisation.
mardi 10 novembre 2009
Les préfets de Sarkozy n'aiment pas qu'on leur parle de Vichy : le directeur de cabinet d’Eric Besson perd son procès contre Michel Guérin
Le TGI de Saint-Etienne a relaxé Michel Guérin, poursuivi pour outrage par Christian Decharrière (ex-préfet de la Loire et actuel directeur de cabinet d’Eric Besson) et son subalterne Laurent Buchaillat. La cour a estimé que les paroles de Michel Guérin, militant de la LDH, du RESF et du Codedo, n'étaient pas outrageantes. Il est donc possible d’écrire à un préfet expulsant des sans-papiers: "Ce que vous faites n'est pas conforme à nos valeurs et rappelle ce qui se passait sous Vichy."
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire