mercredi 28 octobre 2020

Cagnotte de soutien à Maya Huasca, photographe, mise en examen pour dégradation de biens et association de malfaiteurs

Le 7 décembre 2019, la BRI (Brigade de recherche et d’intervention) interpellait à Bordeaux 16 “Gilets jaunes d’ultra-gauche radicalisés”, pour reprendre la formulation policière. À la suite de quoi des dizaines de rédactions [dont Le Parisien] diffusèrent massivement cette affaire sans se poser les plus élémentaires questions. La première étant : « Dans quelle mesure cette “affaire” était-elle d’abord un objet de communication policier et préfectoral ? »

L’une de ces 16 personnes, Maya Huascaa été mise en examen pour dégradation des biens d’autrui commise en réunion, participation à association de malfaiteurs en vue de commettre des violences sur personne dépositaire de l’autorité (délit passible de 5 ans d’emprisonnement). Elle raconte son histoire, édifiante, dans  lundi.matin.

Placée sous contrôle judiciaire, elle a l’obligation de :

– se présenter une fois par semaine à la gendarmerie de son village / ne pas détenir ou porter une arme / ne pas entrer en relation de quelque manière que ce soit avec ses soi-disant complices / ne pas paraître dans le département de la Gironde / ne pas sortir du territoire national / ne pas participer à des manifestations sur la voie publique.

Une cagnotte a été crée afin de pouvoir payer les frais d'avocat de Maya et de faire réparer ses appareils photo brisés par la police.

Pour apporter votre soutien, c’est ici !

lundi 19 octobre 2020

Le syndicat policier Sud Intérieur vote la dépénalisation du délit d’outrage

Les syndicats policiers ont toujours défendu bec et ongles le délit d’outrage, qui permet, dans la très grande majorité des cas, à des policiers de tirer des avantages extravagants, juridiques et financiers, et de couvrir les violences policières, avec la complicité des magistrats.

Raison de plus de se réjouir, que pour la première fois, un syndicat policier prend officiellement position pour l’abrogation du délit d’outrage. Le syndicat Sud Intérieur vient en effet de signer la pétition demandant l’abrogation du délit d'outrage, qui sera remise au printemps 2021 aux autorités exécutives, juridiques et policières, à l’occasion de l’un des nombreux procès pour outrage à venir. Et que l’on peut signer ici.

samedi 17 octobre 2020

Tous dans la rue en bas de chez soi à 21h pour braver le couvre-feu et gripper la mécanique répressive de Macron !

   

Après la grande assignation à résidence présentée aux Français sous le vocable « confinement », près de 20 millions de Français, 30% de la population (Paris, Ile-de-France et 8 grandes villes), rejoints une semaine plus tard par 38 autres départements, ce qui porte la jauge de l’enfermement à 46 millions), se voient interdire de sortir de chez eux de 21h à 6h, pour une durée minimum d’un mois, susceptible d’être reconduite. Cette fois, pas de précaution oratoire : celui que le spécialiste des trous noirs Jean-Pierre Luminet nomme « le dingue de l’Elysée », plutôt que de nous infliger un « enfermement nocturne » aux consonances par trop psychiatriques, n’a pas hésité à utiliser l’expression guerrière de « couvre-feu », rappelant les souvenirs douloureux de l’Occupation nazie, de la guerre d’Algérie [fâcheux “hasard”, il démarre le jour anniversaire du 17 octobre 1961, quand, sous un sinistre couvre-feu, la police de Papon envoya 400 Arabes dans la Seine] et, dans une moindre mesure, celui qui suivit les émeutes des banlieues de 2005.

Chacun aura compris que cette mesure, scientifiquement stupide, humainement insupportable, économiquement destructrice, historiquement déplacée, qui entre en vigueur le 17 octobre 2020, prolonge la batterie d’injonctions vexatoires, sur le mode « Surveiller et Punir », adressée par un Pouvoir dont le plus ardent désir est de faire payer au peuple français une responsabilité dont il n’est pas redevable dans cette crise sanitaire où l’incurie, la faillite et l’absence de compassion des autorités de santé ont été totales.

Un couvre-feu qui sonne comme une déclaration de guerre

On se dispensera de rappeler qu’au lieu de profiter de l’été pour améliorer les capacités hospitalières en matière de lits de réanimation en prévision d’une deuxième vague du Covid-19 [principale raison invoquée pour justifier ce couvre-feu] et montrer par des actes forts aux personnels des hôpitaux que leur efficacité, leur dévouement, leur générosité avaient été bien entendus, le gouvernement, après avoir programmé 65 millions d’euros pour l’achat de 89 blindés (à 700.000 € pièce) destinés à la gendarmerie mobile et à écraser les révoltes à venir, vient d’augmenter le budget de la police de 325 millions d’euros et d’annoncer des primes pour les « nuiteux » (dont les 12.000 flics chargés de surveiller le couvre-feu), sur fond d’état d’urgence sanitaire reconduit en catimini par 26 godillots LREM (19 voix contre), dans un Palais Bourbon presque vide.

Ce couvre-feu sonne comme une déclaration de guerre, sur fond de politique de la peur et de liquidation des libertés publiques, dans une France (pour prendre un exemple scandaleux parmi d’autres) où des instituteurs ne sont même pas prioritaires pour passer un test de dépistage, y compris lorsque des cas de Covid-19 sont détectés dans leur classe… Au prétexte de « sauver le dispositif de traçage des cas-contacts », à défaut de juguler l’épidémie, Macron et son glacis totalitaire d’énarques veulent nous empêcher de vivre, de respirer, de nous distraire, de nous cultiver. Ces gens-là ont perdu tout sens de l’humanité. La seule chose qui compte pour eux, c’est le travail, l’économie. La seule peur qui les anime est celle de la récession. Le seul vertige qui les saisit celui de la décroissance. Sauf quand, dans un accès de cynisme ahurissant, ils laissent crever l’hôtellerie, la restauration, la culture, etc.

Face à tant d’imbécillité criminelle, que faire ?

Déprimer chez soi en regardant crever nos théâtres, nos cinémas, nos bars, nos restaurants (et tous les gens qui en vivent et les font vivre) ? Se résigner à vivre en serrant les dents dans un pays qui se tient sage (pour reprendre le titre du formidable film de David Dufresne sur les violences policières, actuellement à l’affiche) ?

Pour braver le couvre-feu : une méthode simple, pratique, agréable, susceptible de gripper la lessiveuse répressive des Lallement et des Darmacron

Pendant le confinement, on nous avait cordialement invités à applaudir les personnels soignants à nos fenêtres, à l’heure où le vampire de la rue de Ségur égrenait les morts à la télévision. Pour lutter contre le couvre-feu, et dire non à ce gouvernement de Versaillais obsédés de mise au pas et de répression, il existe une solution simple, pratique, agréable, susceptible de gripper la lessiveuse répressive des Lallement et des Darmacron, et qui vous offrira la possibilité géniale de vous faire des amis : chaque soir à 21 h à partir du 17 octobre et jusqu’à ce que prenne fin cette abomination mortifère, sortez de votre appartement, de votre maison, postez-vous, masqués et statiques (qu’on ne vous accusât pas de manifester sans autorisation !) sur votre bout de trottoir, et là, manifestez-vous, faites du bruit, criez, discutez, hurlez, gazouillez, imitez le cri de vos animaux préférés, tapez sur des casseroles, chantez à gorge déployée, par exemple ce refrain, emballant, primesautier, des Gilets jaunes :

On est là, on est là !

Même si Macron ne veut pas nous on est là !

Pour l’honneur des travailleurs et pour un monde meilleur

Même si Macron ne veut pas, nous on est là !

Vous craignez de vous voir infliger une amende de 135€ ? Laissez donc vos papiers à la maison ! Il ferait beau voir que les « forces de l’ordre » embastillassent en garde à vue tout un pâté de maison, toute une rue, voire un quartier si cette manifestation de mauvaise humeur dans la bonne humeur venait à être contagieuse. Et il sera, de toute façon possible aux personnes qui le souhaiteront de réintégrer leur immeuble, au cas où les préfets enverraient la cavalerie pour châtier les contrevenants !

Quant aux 47.000 millions de personnes ne vivant pas dans les zones de guerre concernées, il va de soi qu’elles sont cordialement invitées à se joindre au tapage. Un tapage qui, s’il prenait l’ampleur souhaitée par les millions de nos compatriotes qui n’en peuvent plus de ce Pouvoir mortifère, méprisant, criminel – rêver sans prendre le risque de se faire crever les yeux reste possible en France – pourrait conduire à la destitution du petit homme taillé dans l’acier froid, coupant, de la banque, de la morgue et des ors de la rue Saint-Honoré.
À l’heure où Sarkozy vient d’être mis en examen pour « association de malfaiteurs », il n’est que temps de crier « Macron, destitution ! »

À l’heure où le malfaiteur Sarkozy (père spirituel de Darmanin et maître à penser de Macron, rappelons-le) vient d’être mis en examen pour « association de malfaiteurs », il n’est que temps de crier « Macron, destitution ! »

Pour rappeler comment ce gouvernement remercie son personnel soignant, évoquons le sort de Maré Ndiaye, aide-soignante à Mulhouse, et Farida Chikh, infirmière à Montrouge, poursuivies par la justice pour avoir crié leur colère, et dont les procès pour outrage et rébellion (en appel pour Maré Ndiaye) auront lieu en 2021. À cette occasion, signez (c’est important) la pétition demandant la dépénalisation du délit d’outrage, qui sera remise au printemps aux autorités exécutives, judiciaires et policières, dans le but d’appuyer une proposition de loi à l’Assemblée avant la fin du quinquennat Macron.

Hervé ÉonJean-Jacques Reboux, cofondateurs du CODEDO

16 octobre 2020

mercredi 14 octobre 2020

13 ans après, le procès pour outrage d‘Agathe, violemment agressée par des policiers en… 2007 !

Le 3 février 2009, nous racontions l'histoire d’Agathe et de son amie Inès, victimes de violences policières le 25 août 2007. La violence des coups vaudra 10 jours d’ITT à Inès (qui ne sera pas poursuivie), 21 jours à Agathe, poursuivie pour outrage. Le procès, prévu pour juillet 2008, fut maintes fois repoussé, pour des raisons de procédure (notamment car elle changea d’avocat).

Depuis la création de ce site en 2008, parmi les dizaines de procès pour outrage évoqués, tous plus iniques et révoltants, cette affaire est sans conteste l’une des plus terrifiantes, tant elle cumule un véritable “festival” de la brutalités policière : machisme, sexisme, homophobie, connerie humaine en uniforme, mensonges, fantasmes de domination, de viol, voire de torture (la question vaut d’être posée, a fortiori treize ans plus tard, dans le contexte de déchaînement des violences policières que l’on connaît). Elle posait également le problème (gravissime et plus fréquent qu’on le croit) du refus, par certains membres du corps médical, de soigner des personnes arrivant menottées aux urgences.

“J’ai cru qu’ils allaient la violer.” (Inès)

Samedi 25 août 2007, 2h30 du matin, rue des Pyrénées, Paris 20e. Inès et son amie Agathe (le prénom a été modifié à sa demande) rentrent du restaurant en voiture. À un feu rouge, elles sont arrêtées par une patrouille de police du commissariat de la rue des Orteaux [connu pour ses flics violents, comme on le verra avec les violences subies par Siham en janvier 2009]. Le véhicule de police leur barre la route. Un agent leur fait signe de se ranger sur la voie de bus, ce qu’elles font. L’agent, très énervé,, les accuse d'avoir circulé… sur la voie de bus. Alors qu’Agathe lui répond qu’il n’est pas nécessaire d’être aussi agressif, le policier ouvre sa portière et la sort violemment du véhicule, par un clé au bras. Inès sort à son tour pour implorer le policier de cesser les violences. Pour toute réponse, elle reçoit un coup de poing. Pour les deux femmes, c’est le début d'un long calvaire. Toute la nuit, elles vont connaître passage à tabac, humiliations, brutalités. Les flics leur interdisent de voir un avocat, d’accéder aux sanitaires ou même de disposer d'une veste pour se couvrir. Insultes et vexations sadiques pleuvent, avec en prime l'homophobie la plus répugnante : “vieilles putes lesbiennes”, “Espagnole de merde”. 

“Ce qui m’est arrivé peut arriver à n’importe qui.” (Agathe)

Cette violente agression policière est racontée par Inès sur cette vidéo (28’30). Le témoignage d’Agathe (floutée) figure à la fin de la vidéo (21'30"). Elle évoque ses blessures, sa longue rééducation, le traumatisme psychologique qu’elle a subi, le fait que l’affaire, très médiatisée en Espagne (Inès est espagnole), a connu un silence radio en France, à l'exception d’Amnesty International, qui s’intéressa à son histoire. En conclusion, elle reconnaît que le chemin “risque d’être long”. Treize ans plus tard, un procès a bien lieu, mais c’est la victime qui est jugée !

Agathe comparaît le 6 novembre 2020 devant le tribunal de Paris. Elle est défendue par Me Antoine Comte. On rappellera qu’une pétition vient d’être lancée, appelant à dépénaliser le délit d’outrage. Elle sera remise au printemps 2021 auprès des autorités, dans le but d’accompagner un débat à l'Assemblée, avant la fin du quinquennat Macron.

LIRE. Le commissariat des Orteaux (Paris 20e) : une zone de non-droit ?

Signez la pétition Pour en finir avec le délit d’outrage

vendredi 2 octobre 2020

”Un pays qui se tient sage”, le documentaire de David Dufresne sur les violences policières

Le documentaire de David Dufresne sur les violences policières, très attendu, est sorti le 30 septembre.
Retrouvez l’analyse de notre webmestre sur le magazine Double Marge.


« Le Pouvoir ne souhaite pas que les gens comprennent qu’ils peuvent provoquer des changements
. » écrivait au siècle dernier le linguiste Noam Chomsky. Vingt-cinq ans plus tard, on ajoutera : « Et il fait en sorte que les gens qui seraient tentés de provoquer ces changements, ou simplement d’exprimer publiquement leur désaccord avec les gouvernants, en soient empêchés. Par tous les moyens… » Lesquels moyens consistent en une force publique qui n’a rien à voir avec celle évoquée dans l’article 12 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 – et dans le présent film par la juriste Monique Chemillier-Gendreau –, étant donné que la liberté de manifester, énoncée dans l’article 10 de ladite Déclaration mais non inscrite dans la Constitution, n’existe plus de facto depuis le printemps 2016, date à laquelle l’État, sous la magistrature de Hollande, la houlette du sinistre dégauchi Valls et de Cazeneuve, instaura une politique d’abattage répressive dont les zadistes de Sivens et de Notre-Dame-des-Landes firent les frais, bien avant que les hordes de « Gaulois réfractaires » fustigées par Macron envahissent rues et ronds-points, revêtus de gilets jaunes. 

Déchaînements de brutalités policières (la ville de Nantes servant de laboratoire à ciel ouvert) : nassage systématique des manifestants – sommets atteints le 23 juin 2016 lors du défilé ubuesque autour du bassin de l’Arsenal cadenassé par des grilles anti-émeutes –, gazage et contrôles préventifs, fouilles préventives, punitions préventives par voie de LBD (yeux crevés, mains arrachées, etc.), transformant la doctrine du maintien de l’ordre « à la française » en une militarisation façon Minority report, qui vaudra à la France d’être montrée du doigt par l’ONU, dont l’un des rapporteurs témoigne dans le film. (…)

Stéphane Espic fait appel du jugement le condamnant à verser 1428,72 € pour outrage et dégradation de biens


Le 4 septembre, le Gilet jaune Stéphane Espic comparaissait devant le tribunal de Paris. (Nous n’avions pu assister à l’audience, en raison de l’exiguïté, manifestement voulue, des salles d’audience du nouveau tribunal de Paris.) Stéphane Espic, qui se présente comme le ”bouffon de la République”, était poursuivi pour trois outrages et pour avoir effectué à treize reprises des dégradations de biens (il s’en était notamment pris à une palissade de l’Assemblée nationale, qu’il avait tagguée, et à des permanences de députés LREM).

La justice vient de rendre son verdict. Stéphane Espic fait appel du jugement.

* Réparation au titre du préjudice subi par l’Assemblée nationale pour dégradations : 87,72 €

* Outrage à Richard Ferrand (président de l’Assemblée) : 1 € au titre du préjudice moral

* 800 € de dommages-intérêts au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale

* 150 € pour préjudice moral causé à la commissaire Caroline Ducatillon

* 390 € de dommages-intérêts au titre de l’article 475-1 

Stéphane Espic devra en outre effectuer un stage de citoyenneté de un à deux jours, faute de quoi il devrait verser la somme de 500 €. Dans sa clémence, le tribunal n’a pas recommandé de suivi psychiatrique.


Stéphane Espic fait partie des initiateurs de la pétition 13 RAISONS POUR EN FINIR AVEC LE DÉLIT D'OUTRAGE, que nous vous invitons à signer avant de quitter cette page.

LIRE : Le tribunal de Toulon annule la procédure visant Stéphane Espic pour “injure” et ”diffamation” envers le couple Macron

jeudi 1 octobre 2020

Le tribunal de Toulon annule la procédure visant Stéphane Espic pour “injure” et ”diffamation” envers le couple Macron

Poursuivi pour “injure publique envers le président de la République” et “injure publique et diffamation envers Brigitte Macron”, le Gilet jaune Stéphane Espic comparaissait mercredi 29 septembre devant le tribunal correctionnel de Toulon pour avoir, le 11 août dernier, diffusé sur Facebook, depuis les abords du fort de Brégançon, où les Macron était en villégiature, une vidéo dans laquelle on le voyait barboter sur un homard gonflable, sur lequel étaient écrits des slogans peu amènes pour Brigitte Macron, cependant que le couple présidentiel s’adonnait au jet-ski.

Les Macron ne connaissent pas la loi !
Le tribunal a annulé la procédure pour cause de nullité, suivant les conclusions de l’avocat d’Espic, Juan Branco, qui a rappelé les dispositions de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. En effet, en matière d'injure et de diffamation, les poursuites ne peuvent être engagées que sur les plaintes des personnes s’estimant lésées, président de la République ou pas. Or, il est apparu qu’un tiers (le responsable de la sécurité de l'Élysée) avait déposé plainte pour le compte du président de la République. Un avocat s’était bien chargé de déposer plainte pour le compte de Brigitte Macron, mais celui-ci n’a pas produit de mandat de représentation, et celle-ci n’a pas signé la plainte.

Stéphane Espic, qui était jugé le 4 septembre 2020 à Paris pour des faits d’outrageactuellement soumis à un contrôle judiciaire lui interdisant d’apparaître dans la ville de Paris (contrôle judiciaire dont il a demandé la levée), fait partie des signataires de la pétition POUR EN FINIR AVEC LE DÉLIT D'OUTRAGE, qui sera remise au printemps 2021 au Garde des Sceaux.