Le tribunal correctionnel de Toulouse a condamné fin décembre 2017 un jeune homme de 19 ans à trois mois de prison ferme pour outrage à gendarmes, pour avoir montré ses fesses lors du passage d'un hélicoptère de la gendarmerie doté d'un super zoom. C'est dans La Dépêche et cela démontre, si besoin était encore, l'aberration monstrueuse qu'est le délit d'outrage. Le dangereux malfaiteur, absent à la barre et identifié par la plaque d'immatriculation de sa voiture, a par ailleurs été condamné à dédommager les trois gendarmes plaignants à hauteur de 300 euros.
Officiellement destiné à protéger les représentants de l’autorité publique, le délit d’outrage est utilisé pour COUVRIR LES VIOLENCES POLICIÈRES et RÉPRIMER les citoyens qui protestent contre la politique gouvernementale, avec une utilisation renforcée sous la présidence Macron, contre le mouvement des Gilets jaunes, notamment. C’est donc un délit d’exception, purement politique, dont nous demandons la dépénalisation.
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