mercredi 18 mai 2016

Classement sans suite de la plainte de de Brigitte Lamy, la magistrate qui estime que la police a le droit de crever les yeux les manifestants,

© La lettre à Lulu
Quatre jeunes mutilés pour raison d’État
La plainte de Brigitte Lamy contre Jean-Jacques Reboux, à qui un OPJ nantais affirmera lors de son audition, qu’il est impossible, pour un policier, de viser un manifestant, a été classée sans suite. À noter que le parquet de Saint-Nazaire, qui doit être très occupé en ces temps troublés d’état d’urgence et de manifestations à répétition contre la loi-Travail, ne s’est pas donné la peine d’informer la personne poursuivie, qui a été informé par un journaliste nantais.
Comme le rappelle le sieur Reboux sur son blog, il est donc désormais possible d’affirmer que Brigitte Lamy, procureure de la République de Nantes (promue depuis procureure générale près de la Cour d’appel d’Angers), estime que la police a le droit de crever les yeux des manifestants.
À ce propos, Pierre Douillard-Lefèvre, qui eut un œil crevé par un tir de LBD (lanceur de balles de défense) en 2007, lorsqu’il était lycéen – tout comme Quentin Torselli et quelques autres lors de la manifestation anti-ND-des-Landes de février 2014 –, vient de publier un essai passionnant, dont il est fait état ci-dessous.

Le (magnifique) portrait en pied de Brigitte Lamy écrasant de son séant un Code pénal ensanglanté a paru dans le magazine satirique nantais La lettre à Lulu.

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