Valérie Martinez, qui avait eu l'outrecuidance d'écrire ces mots à la préfecture des Pyrénées-Atlantiques pour protester contre l'expulsion d'une famille de sans-papiers albanais, a été relaxée le 12 août par la justice (lire ci-dessous). Il est donc possible d'envoyer un courriel reprenant ces termes aux préfets cautionnant les rafles. En revanche, les formules "cela rappelle une triste époque où l'on mettait les enfants dans les wagons", "comme Papon et ses chefs…", "voilà qui ressemble aux méthodes de la Gestapo", "cessez de vous comporter comme des bourreaux nazis", "En d'autres temps, d'autres fonctionnaires zélés ont obéi ainsi aveuglément, sans état d'âme… C'était à Vichy", sont facturées 1.000 euros par la justice française.
Officiellement destiné à protéger les représentants de l’autorité publique, le délit d’outrage est utilisé pour COUVRIR LES VIOLENCES POLICIÈRES et RÉPRIMER les citoyens qui protestent contre la politique gouvernementale, avec une utilisation renforcée sous la présidence Macron, contre le mouvement des Gilets jaunes, notamment. C’est donc un délit d’exception, purement politique, dont nous demandons la dépénalisation.
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