FAIT RARISSIME DANS LA JUSTICE FRANÇAISE, les magistrats de la Cour d’appel n'ont pas statué au moment du délibéré et ont décidé de convoquer les quatre policiers présents sur les lieux, ainsi que le commissaire dont le PV a fourni la preuve que le sous-préfet avait menti et fait mentir son chauffeur. Cette deuxième audience devant la Cour d'appel [et devant de nouveaux magistrats, ce qui constitue théoriquement un motif de cassation] n'a pas apporté d'éléments nouveaux au dossier, excepté le fait que les policiers ont tous déclaré que le chauffeur du sous-préfet n'accompagnait pas son patron au moment supposé de l'outrage comme le sous-préfet l'a prétendu, et donc qu’il n'avait pu entendre Maria dire à son patron "Sarko facho". A noter que ledit chauffeur, bien que convoqué, ne s'est pas présenté à l'audience. L'avocat général, dont l'attitude tout au long du procès semblait pourtant assez "bienveillante", a requis une amende de 1.000 euros.
Affaire mise en délibéré au 9 septembre.
Le témoignage de Maria, co-fondatrice du CODEDO, sur DAILY MOTION.
1 commentaire:
Et malgré cela, le Proc a néanmoins requis une amende! Je suis de plus en plus persuadé que le monde marche sur la tête.
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