Michel Ratombozafy sera, comme de bien entendu, poursuivi pour outrage par des policiers qui sont allés jusqu’à appeler le domicile familial pour demander la suppression d’une page Facebook dans laquelle une amie de Michel lançait un appel à témoins, avec la photo du jeune homme ensanglanté, en le menaçant de l’embarquer une nouvelle fois…
Officiellement destiné à protéger les représentants de l’autorité publique, le délit d’outrage est utilisé pour COUVRIR LES VIOLENCES POLICIÈRES et RÉPRIMER les citoyens qui protestent contre la politique gouvernementale, avec une utilisation renforcée sous la présidence Macron, contre le mouvement des Gilets jaunes, notamment. C’est donc un délit d’exception, purement politique, dont nous demandons la dépénalisation.
mardi 5 janvier 2016
Michel Ratombozafy, victime de violences policières, poursuivi pour outrage aux Sables d'Olonne : "Ce policier avait vraiment la haine dans les yeux »
La photo de son visage tuméfié et ensanglanté est impressionnante. Michel Ratombozafy dit être encore sous le choc de ce qui lui est arrivé dans la nuit de samedi à dimanche. Comme beaucoup de monde ce soir-là, le jeune homme de 19 ans se trouvait avec des amis dans un bar situé au port des Sables d’Olonne. Vers une heure du matin, un ami à lui est interpellé par une patrouille de police juste en face du bar… La suite de cette histoire, qui rappelle la terrible affaire Jérémie, qui se déroula en 2003 à Villepinte (Seine-Saint-Denis), est racontée par le Bondy Blog.
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