Convoquée le 17 juin au commissariat d’Herblay (95), Valérie a été entendue pendant deux heures par les policiers. Aucune date d’audience ne lui a été signifiée pour le moment.
Officiellement destiné à protéger les représentants de l’autorité publique, le délit d’outrage est utilisé pour COUVRIR LES VIOLENCES POLICIÈRES et RÉPRIMER les citoyens qui protestent contre la politique gouvernementale, avec une utilisation renforcée sous la présidence Macron, contre le mouvement des Gilets jaunes, notamment. C’est donc un délit d’exception, purement politique, dont nous demandons la dépénalisation.
jeudi 18 juin 2009
Le préfet des Pyrénées-Atlantiques n’aime pas qu’on parle de "rafles à la sortie des écoles"
Le préfet des Pyrénées Atlantiques, un certain Philippe Rey, est un homme très sensible. Après Eric Soarés, médecin poursuivi pour outrage [lire article de Sud-Ouest] pour avoir écrit : «Je tombe des nues, j'apprends que l'on autorise l'enfermement d'enfants, cela me rappelle une triste époque où l'on mettait les enfants dans des wagons.» , ce courageux fonctionnaire vient de poursuivre Valérie, 45 ans, pour délit d'outrage, pour avoir écrit en juillet 2008, suite à la mise en rétention de la famille Kuka à Hendaye : « Je soutiens l'action de RESF, cessez les rafles à la sortie des écoles, halte à l'ignominie de l'enfermement des enfants.»
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